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Du privé au public : opter pour des conditions de travail durables

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Ysaline Desmet et Giel Abrahams ne s’étaient encore jamais rencontrés avant cet entretien. Pourtant, ils ont beaucoup de points communs. Outre le fait qu’ils ont quitté le secteur privé pour prendre un nouveau départ réussi dans la fonction publique, ils partagent une passion pour leur métier, mais aussi un enthousiasme et un sens de la responsabilité sociale qu’ils entendent mettre au service du citoyen.

Qui connaît Ysaline pouvait s’attendre à ce que tôt ou tard, elle rejoigne le service public. Pendant sept ans, elle a été pédagogue au sein d’une A.S.B.L. qui fournit des services dans le secteur des soins de santé. Son arrivée à la Navy Academy s’inscrit dans la suite logique de cette activité. "En tant Learning & Development Specialist, je collabore au développement de notre plateforme d’apprentissage numérique, je gère notamment des projets de professionnalisation des instructeurs et je transmets notre vision de l’apprentissage."

De son côté, Giel assure la communication externe de l’INAMI. Réseaux sociaux, presse, stratégies de communication, campagnes… il est toujours sur la brèche. "Je voulais me tourner davantage vers la communication (numérique). Ici, j’ai vraiment la possibilité de me spécialiser dans mon domaine. C’est fabuleux d’être entouré de collègues avec qui on partage non seulement un employeur, mais aussi des centres d’intérêt et des idéologies."

Investir dans l'expertise

L’idée que l’épanouissement personnel des collaborateurs est bénéfique pour l’organisation va de soi. L’administration fédérale propose un large éventail de formations

Giel : "Ici, un travailleur n’est pas qu’un travailleur. Auprès de mon ancien employeur, les formations devaient être immédiatement rentables. L’INAMI m’offre le temps et l’espace nécessaires pour me permettre d’évoluer."

Ysaline : "Je ressens la même chose. Comme les budgets étaient limités, les critères pour suivre une formation étaient beaucoup plus stricts. Ici, je peux même faire des suggestions. Et si l’on estime un jour avoir fait le tour de sa fonction, il est toujours possible de travailler dans un autre service, en conservant son statut et en poursuivant son parcours personnel."

Du temps et de l’espace pour soi

Quels autres avantages y a-t-il à travailler pour l’administration fédérale selon Ysaline et Giel ? Cette question nous entraîne sur le terrain de l’attention portée à l’équilibre vie professionnelle-vie privée et du droit à la déconnexion en dehors des heures de travail.

Giel : "Bien sûr, certaines fonctions s’accompagnent de responsabilités accrues. Mais de nombreux collaborateurs de l’INAMI n’ont pas de téléphone professionnel. Dès que la journée de travail est terminée, nous pouvons donc totalement nous déconnecter."

Ysaline : "Je peux planifier mes horaires de travail de manière flexible, ce qui me permet de travailler à temps plein même avec deux jeunes enfants. L’équilibre vie professionnelle-vie est vraiment respecté, personne ne sourcille si vous optez pour des horaires flottants. Cette culture est bel et bien présente."

Une culture par ailleurs résolument ouverte à la diversité, qui permet à tout le monde d’être soi-même. Un vent nouveau souffle sur les services de l’administration fédérale, qui met l’accent sur l’efficacité, la flexibilité et l’attention à chaque personne.  

Giel : "En tant que personne non binaire, je trouve qu’il est essentiel de pouvoir être soi-même dans son environnement professionnel, tant sur le plan de l’apparence que du comportement. L’INAMI emploie des personnes venant d’horizons très divers. Certaines portent même des sandales avec des chaussettes blanches. Mais ce qui est encore plus important, c’est que sur le fond aussi, des mesures sont prises afin de mettre en lumière les questions liées à la diversité et à l’inclusivité. Je représente par exemple le Réseau fédéral Diversité au sein de BeProud, qui est le réseau pour les collaborateurs fédéraux LGBTQIA+. Nous faisons un travail d’information et de sensibilisation pour rendre l’administration fédérale plus inclusive."

Ysaline : "Je suis une femme et une civile, mais je sens aussi que je peux être moi-même à la Défense. Le contexte dans lequel nous évoluons est très hétérogène. D’une part, je relève de la marine, et plus largement de la Défense. Et, d’autre part, je suis une employée fédérale, j’établis donc des contacts avec d’autres services de l’administration. Cette diversité m’offre un cadre de travail très agréable."

Comme Ysaline et Giel, une carrière dans l’administration fédérale vous intéresse ? Consultez nos offres d’emploi et rejoignez-nous.