Anne Vanderstappen

Administratrice générale
Portrait Anne Vanderstappen

Pourquoi avoir choisi de passer dans le secteur public ? 

Après avoir obtenu mon diplôme d’historienne, j'ai choisi un emploi dans l'enseignement. Une carrière de courte durée, car au bout d'un an environ, je suis entrée dans le monde de l'entreprise. Durant plus de 30 ans, j'ai occupé différents postes à l'UNIZO. À 50 ans, j'ai pensé qu'il était temps de relever un nouveau défi. J'ai vu un poste vacant d'administrateur général à l'INASTI et j'ai su immédiatement que je voulais cet emploi. Pendant plusieurs dizaines d’années, j'ai travaillé dans le privé au service des entrepreneurs indépendants et j'ai souvent pensé "j'organiserais cela différemment". Cette motivation intrinsèque à changer les choses et à agir pour l’intérêt social a guidé ma décision. 

Comment vous êtes-vous préparée à la procédure de sélection ? 

Avoir la motivation pour se lancer est la première étape. Ensuite, vous devez vous préparer très minutieusement. Bien sûr, les qualités managériales sont importantes, mais il est tout aussi important d'étudier sous toutes ses facettes l'institution dans laquelle vous allez vous retrouver. Vos futurs enjeux, les parties prenantes dont vous devrez tenir compte, le fonctionnement des comptes de l’État, etc. Les informations que vous pouvez recueillir au préalable à ce sujet sont publiques. Lisez les contrats d'administration, contactez le haut responsable de votre institution pour échanger des points de vue qui vont vous nourrir. Ces conversations peuvent vraiment être pertinentes pour les deux parties. Et surtout, restez authentique. Si ce que vous dites est creux, un jury s’en rendra tout de suite compte !

Pouvez-vous faire changer d'avis les gens qui ont des préjugés sur le fait de travailler dans la fonction publique ? 

Lorsque j'ai changé de secteur, je craignais de tomber sur une mentalité du type 9 à 5, avec un personnel rigide et un manque de dynamisme. Je me suis dit que je devais faire un mandat de 6 ans, et voir ensuite si je pouvais exprimer mon énergie dans mon travail. Eh bien, j'ai rapidement dû me débarrasser de mes propres préjugés. Je me suis retrouvée dans une organisation fantastique avec des employé·e·s qui se donnent à fond chaque jour. Maintenant, c’est moi qui dois les freiner, et non l'inverse.  

Dans mes fonctions précédentes, je me retrouvais parfois impliquée dans des dossiers publics où je pensais pouvoir faire la différence grâce à mes idées. Dès lors, pourquoi ne pas franchir le pas?

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