Nelson Castiaux

Consul à l'ambassade de Belgique à Abuja (Nigeria)
Portrait Nelson Castiaux

Parlez-nous de votre job

J’exerce actuellement les fonctions de Consul au sein de notre ambassade à Abuja et dirige donc notre section consulaire. La section consulaire d’une ambassade agit un peu comme une administration communale pour les Belges résidant à l’étranger. Elle s’occupe aussi de la délivrance de visas pour les citoyens non-Belges souhaitant voyager vers la Belgique. Au Nigeria, le Consul est également chef du personnel local et il supervise l’administration (patrimoine de la Belgique, parc automobile, comptabilité) de l’ambassade de Belgique. 

Que trouvez-vous intéressant dans votre métier ?

Comme je cumule plusieurs casquettes (Consulaire, Management, Administration), le métier est très varié. Cela me permet d’en apprendre sur beaucoup de sujets tels que la coopération consulaire avec les autres états Schengen, les nouvelles pratiques managériales, ou encore les spécificités d’une voiture blindée. 

Décrivez brièvement une journée ordinaire de travail

Aucun jour ne se ressemble lorsque vous travaillez dans une ambassade au Nigeria. Même si vous pensez que la journée sera banale, elle se révèle généralement différente. Il y a néanmoins des tâches ordinaires tels que la signature de visas dans des passeports, la prise de données biométriques pour les Belges souhaitant renouveler leur passeport et carte d’identité, ou le suivi des (nombreux) travaux en cours pour réparer ou améliorer notre lieu de travail. 

Quel a été votre parcours avant de rejoindre votre employeur actuel ?

Après des études de Relations Internationales, j’ai eu l’occasion de faire un bref stage au sein du SPF Affaires étrangères. Cela m’a permis d’en apprendre plus sur le concours diplomatique et de confirmer mon intérêt pour la fonction de diplomate. Après ce stage, j'ai travaillé pour l'ambassade britannique à Bruxelles, avant de m'installer à Genève pour poursuivre ma carrière dans le secteur humanitaire. C'était un domaine fascinant, étroitement lié au travail diplomatique d'aujourd'hui. Je n'aurais probablement pas quitté cet emploi si je n'avais pas réussi le concours diplomatique.    

Quelle a été la procédure de sélection ?

Pour moi, la procédure de sélection a été difficile sur le plan logistique. Comme j’habitais et travaillais à Genève, j’étais obligé de prendre des jours de congé et de revenir en Belgique pour passer les différentes épreuves du concours. J’étais heureusement très motivé car ces épreuves se déroulent sur une période d’environ un an et il n’y a aucune garantie de réussite : j’ai des amis très brillants qui ont échoué durant les premières étapes. Si ça arrive, il est toujours possible de réessayer ultérieurement. Un peu de chance est également nécessaire ! 

 

Aucun jour ne se ressemble lorsque vous travaillez dans une ambassade au Nigeria.

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